En savoir plus sur moi
Il est vrai que ce n’était pas mon premier choix. En fait, ce n’est que lorsque j’ai commencé à me renseigner sur les différents masters que je pourrais faire après mon diplôme que j’ai découvert ce monde. J’ai commencé à faire mon master et c’est au moment où j’ai fait mon stage que j’ai vraiment réalisé que je voulais me lancer dans la procréation assistée. La possibilité de créer « la vie » en laboratoire était incroyable.
Dans le laboratoire, nous avons de nombreux cas de patients, chacun avec une histoire différente, certains ayant même déjà connu des échecs pendant de nombreux cycles. Lorsque vous voyez qu’après beaucoup de persévérance et d’efforts, ils réalisent leur rêve de fonder une famille, c’est ce qu’il y a de plus beau dans ce métier.
Il y a beaucoup de patients différents, chaque cas est différent. Il est vrai qu’il est difficile de gérer des situations délicates pour nos patients, comme le fait de communiquer qu’ils n’ont pas été en mesure de générer un embryon ou que le cycle ne s’est pas bien déroulé. Ce sont des patients qui subissent un stress émotionnel important et qui attendent notre appel avec une lueur d’espoir. Nous essayons de leur parler le plus clairement et le plus gentiment possible.
De nombreux patients ont besoin de plusieurs traitements pour atteindre leur désir de reproduction et il est inévitable de faire preuve d’empathie à leur égard.
Je travaillais à la clinique depuis peu et je me souviens d’une patiente qui venait pour son premier transfert d’embryon. La patiente n’arrêtait pas de dire merci. Et le jour même, sans savoir quel serait le résultat de son transfert, elle n’a pas hésité à envoyer un mail de remerciement, en nommant chacun de nous qui étions dans la salle d’opération ce jour-là. Et le mieux, c’est qu’elle a son enfant avec elle aujourd’hui.
Ce travail peut générer beaucoup de stress, tant sur le plan émotionnel que physique, surtout si vous avez eu une journée chargée au laboratoire ou si vous avez eu un cas difficile qui ne s’est pas bien passé. Alors, quand je termine mon travail, j’essaie de m’évader un peu et d’occuper mon esprit avec des activités qui sont un peu éloignées du monde de la fertilité.