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Chaque jour nous connaissons, même temporairement, des émotions que nous n’aimons pas comme : anxiété, dépression et colère. « Ce sont les trois visages de la dysphorie : le sentiment expérimenté par une personne qui se trouve mal ».
Ces trois émotions, dans le domaine psychologique, ont la même fonction que la douleur physique, ils sont un message indiquant que quelque chose qui nous fait du mal ou qui a le potentiel de nous faire du mal se produit :
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L’anxiété,
nous avertit que le danger nous guette. Elle incite la planification et la recherche de voies de fuite alternatives ainsi que l’expérimentation d’actions.
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La dépression,
marque la perte de quelque chose de cher. La dépression nous pousse à renoncer, à « abandonner la course », à nous effondrer, à pleurer, et finalement à nous résigner à son absence.
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La colère,
très persistante, nous avertit que quelque chose de mauvais agit contre nous. Elle nous ordonne de nous libérer de l’objet, de rendre le coup. Selon ce point de vue, les émotions, même s’ils nous semblent désagréables, jouent un rôle essentiel dans notre survie en tant qu’individus et en tant qu’espèce. En se référant dans ce cas précis à l’anxiété, on peut dire « que si à un moment donné une personne n’était pas capable d’émettre des réponses d’anxiété, il serait nécessaire de les induire ».
L’anxiété, comme toute autre émotion, est un phénomène psychologique qui s’exprime aussi sous forme de symptômes physiques : tachycardie, transpiration, difficultés respiratoires, rougissement, etc. Ces réponses physiologiques sont en réalité des réactions non spécifiques d’un organisme dont l’équilibre interne est menacé par certains stimulus, situationnels ou cognitifs, et représentent une tentative d’adaptation à de nouvelles circonstances.
Face à une situation perçue par l’individu comme menaçante, le système neurovégétatif et le système endocrinien préparent le corps pour une intervention d’urgence – combat ou fuite – en injectant des hormones dans le sang, en augmentant la fréquence cardiaque et la tension artérielle, en accélérant la respiration, en tendant les muscles et en produisant un apport d’énergie rapide qui le prépare à agir. De cette façon, l’organisme se prépare à une réaction de combat ou de fuite par deux voies : une réponse nerveuse de courte durée et une réponse endocrinienne beaucoup plus longue.
L’une ou l’autre de ces réactions est normale lorsque nous sommes confrontées à un diagnostic, puis à un traitement de PMA. Pour ces raisons, la présence du psychologue lors de ces interventions est essentielle, le soutien que le professionnel apportera au patient sera nécessaire pour qu’il dispose des ressources et des approches nécessaires pour surmonter tout type de résultat.
A de nombreuses reprises, il agira comme intermédiaire entre le patient et le médecin, afin de parvenir à une meilleure communication. Mais en outre, dans de nombreuses occasions, il peut agir comme le soutien émotionnel si nécessaire que parfois nous ne trouvons pas dans notre environnement.
Clinica Tambre compte, parmi ses services, sur un soutien psychologique spécialisé avec Dre. Silvia Moreno Golmar pour ces processus et beaucoup d’autres qui sont impliqués dans le domaine de PMA.