Dr. Laura de la Fuente

Ma vocation vient du fait que j’ai eu le privilège d’être très proche de grands professeurs, passionnés par leur travail, avec une grande qualité d’enseignement. Ils m’ont appris à considérer la médecine comme une science dans laquelle la connaissance se partage et se renouvelle pour travailler à l’amélioration de la santé des personnes. La gynécologie présente l’intérêt de participer dans les moments et les événements cruciaux de la vie d’une femme, ce qui lui confère un attrait particulier.

La branche de la fertilité a tout de suite attiré mon attention, car elle combine le défi d’une médecine qui associe des problèmes fonctionnels et une grande variété de pathologies gynécologiques. Pour travailler dans le domaine de la procréation, il est nécessaire de posséder des connaissances en gynécologie, en obstétrique et en endocrinologie. Le défi s’accroît avec l’introduction des techniques chirurgicales, de la génétique… De plus, il s’agit d’un processus dans lequel les patients sont accompagnés, un lien est créé et des décisions consensuelles sont prises, adaptées aux particularités de chaque cas. J’ai toujours aimé le contact avec les gens et faire en sorte que chacun puisse comprendre les processus qui peuvent être complexes, tels que les traitements en médecine de la reproduction.

La qualité scientifique de Tambre est la garantie numéro un pour un professionnel de la santé: savoir que nous travaillons avec des critères de preuves scientifiques, des protocoles actualisés et un contrôle des indicateurs de qualité. Si nous ajoutons à cela le fait que la vision de Tambre est d’offrir aux patients un service de la plus haute qualité dans un environnement amical, empathique et hautement personnalisé, la combinaison ne pourrait être meilleure.

La recherche constante d’amélioration est l’une des valeurs de la clinique, ce avec quoi je suis tout à fait d’accord.

Je me souviens de cris, de sauts de joie, de pleurs… ils ne cessent de m’émouvoir, car nous vivons aussi l’attente du résultat bêta avec impatience. Plus que le premier, je me souviens de nombreux cas compliqués, de patients très affectés psychologiquement, d’amies, de parents… Après une vie consacrée à cela, j’ai des anecdotes de toutes les couleurs, des petites filles qui portent mon nom, un père qui a composé une chanson pour moi…

Le plus grand défi est l’incertitude. Nous travaillons avec des probabilités de réussite et, en fin de compte, quel que soit le taux de réussite de la grossesse, il est de 100 % pour celles qui y parviennent et de 0 % pour celles qui n’y parviennent pas. Il n’est pas toujours facile de gérer les attentes des patients.

Dans un autre registre, il existe des défis d’ordre scientifique : l’introduction de la génétique avec des techniques de diagnostic non invasives, l’approche des patientes présentant une pathologie utérine sévère, la lutte contre le vieillissement ovarien…

Le défi ultime consiste à mettre au point des traitements sûrs et faciles pour la patiente, qui nous garantissent un maximum de chances de réussite sans risque… sachant que l’objectif ultime est de réussir à mettre au monde un nouveau-né en bonne santé.

Beaucoup, surtout dans les cas où la grossesse a été obtenue après plusieurs échecs. Je me souviens maintenant d’une patiente qui avait vitrifié ses ovocytes avec nous à un moment difficile de sa vie. De nombreuses années plus tard, avec les aléas de la vie, lorsque tout semblait enfin se mettre en place pour elle, nous avons pu l’aider à devenir mère, en utilisant ces ovocytes et en défiant le passage du temps… Je ne cesse de m’étonner de ce miracle.

C’est aider à réaliser un rêve de bonheur, cela est toujours passionnant. Participer aux projets de vie des gens est incroyable.

Pour garder notre courage, il est important de ne pas perdre de vue la perspective scientifique, mais pour faire preuve d’empathie et aider les patients, il faut permettre aux sentiments d’émerger. Pour aider, j’ai recours à l’approche progressive de chacune des difficultés, j’offre des solutions, je propose des alternatives… Bien sûr, il y a des moments qui peuvent être très difficiles et où la seule chose que l’on puisse faire est d’accompagner.

J’aime profiter des gens que j’aime… Ça, plus que tout. Je suis une lectrice, une sportive, j’aime le théâtre et j’adore voir des expositions… Et si on me propose un voyage, je suis très heureuse.