Dr. Rocío Aracil

Quand j’étais petite et qu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais toujours que je voulais être médecin, aider les gens. La vocation pour la gynécologie est venue plus tard, à l’adolescence, décidée à aider la femme de manière globale, à toutes les étapes de sa vie. En ce qui concerne la spécialisation en fertilité, après être devenue mère, j’ai su que peu de choses au niveau professionnel seraient plus gratifiantes que d’accompagner des patients qui, pour diverses raisons, auraient besoin d’aide pour le devenir eux aussi. Depuis ce moment, je me suis concentrée professionnellement sur la possibilité de leur offrir cette aide.

Sans aucun doute, je soulignerais ce qui sont pour moi ses deux piliers fondamentaux : d’une part son personnel, qui est exceptionnel au niveau professionnel, mais encore plus au niveau humain ; et d’autre part, Tambre est à la pointe des traitements de fertilité, soutenus par l’excellent travail qui est réalisé en laboratoire.

La préservation de la fertilité, en raison de tout ce que cela implique de franchir le pas pour reporter la maternité sans y renoncer avec ses propres gamètes. Je soulignerais également les traitements de don de gamètes. J’admire beaucoup à la fois les donneurs et les receveurs, le contact avec les deux parties est très spécial.

Bien sûr, c’était après un traitement d’insémination artificielle pendant ma spécialisation en Gynécologie et Obstétrique à l’Hôpital Gregorio Marañón. Je ne me suis pas habituée à elles, je ne pense pas que je le ferai jamais. Quand je reçois le résultat d’une bêta il m’est impossible de ne pas m’émouvoir avec le résultat ; j’empatise beaucoup avec les patients.

Nous avons encore beaucoup de défis en Médecine Reproductive, mais peut-être que celui qui me préoccupe particulièrement (parce que des mesures pourraient être mises en place pour l’éviter), c’est que pour des raisons sociales, l’âge de la maternité et/ou de la paternité est de plus en plus tardif.

Beaucoup, je serais incapable d’en souligner un en particulier.

Avec l’étude clinique Matris, nous essayons d’anticiper le pronostic de certaines patientes et de déterminer le moment propice pour mesurer l’endomètre.

Certaines patientes, en particulier celles qui viennent de l’étranger, ont un endomètre particulièrement réfractaire aux médicaments. Dans de nombreux cas, nous appliquons le PRP endométrial. Nous réalisons une étude de l’endomètre par échographie 3D avec biopsie de l’endomètre afin d’en savoir plus sur votre endomètre et d’essayer de maximiser les chances de grossesse lors de la prochaine tentative.

Beaucoup, je serais incapable d’en souligner un en particulier.

Le fait qu’à un moment aussi difficile et vulnérable de leur vie que de faire face à une dysfonction reproductive, ils me font confiance pour les aider et les accompagner jusqu’à atteindre leur objectif.

C’est difficile, il est inévitable d’être empathique et de penser constamment à la meilleure action à entreprendre dans chaque cas, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, car j’essaie de traiter les patients comme j’aimerais être traitée si j’étais dans une situation similaire.

Sans aucun doute, passer du temps avec ma famille.